J'ai lu le roman de Vincent Mondiot qui a obtenu le Prix Vendredi 2020.
Avant de vous parler de celui-ci, juste vous dire que le Prix Vendredi est un prix que je suis avec beaucoup d'attention.
Pourquoi ?
Mais parce que ce prix est unique en son genre ! C'est le premier prix national de littérature adolescente. Et elle le mérite bien !
Trop souvent méconnue, alors qu'elle est dynamique et intense, elle est celle qui ose aujourd'hui. Celle qui prend des risques avec un grand sens des responsabilités.
C'est un tout jeune prix puisqu'il date de 2017.
Pour voir les sélections et les lauréats précédents (disponibles en grande majorité à la Médiathèque ;)) suivez le lien
Ils sont 4... comme les trois mousquetaires !
Ça n'est pas de moi (j'aurai bien aimé), non, ce sont les premières lignes d'un article paru dans Télérama de Michel Abescat.
Au départ il y a Min Tuan, Chloé et Gaspard. Trois lycéens qui s'ennuient et qui méritent bien leur titre de branleurs. Viendra s'ajouter à ce trio le doux personnage de Tina, jeune migrante.
L'auteur en fait des branleurs magnifiques qui sont sur le point de passer leur BAC. Le dernier avant la réforme.
J'aime tout dans ce roman. La tendresse avec laquelle il dépeint ce trio de merdeux, la présentation originale du texte avec de grandes marges où se succèdent, pages après pages, les annotations de l'auteur dans lesquelles il intervient directement...Cette mélancolie qui se dégage de l'univers lycéens parlera à tous !
La langue du roman est vive, crue, galvanisante, pleine de références ados (rap, manga, jeux vidéo, film...), de leurs rites, de leurs mœurs.
Les dernières lignes sont magnifiques !
On referme ce livre, ému avec cette vérité en tête :
"Ils sont restés eux-mêmes. Ils ont triché, mais ils n'ont pas menti"
#LDDB
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