Agrippée à un tronc d'arbre comme à une bouée de sauvetage, Régina, jeune réfugiée ouzbeke raconte son terrible parcours.
Elle a 14 ans quand l'Ouzbékistan devient indépendant. D'origine arménienne et de langue russe, sa famille est pourchassée devant le fanatisme grandissant de ce nouveau pays. Son père perd son travail, les cours ne sont plus dispensés qu'en Ouzbek, ce qui est un terrible handicap pour une partie des élèves et les habitants pro-russes sont persécutés par la milice.
C'est dans ces conditions qu'elle échappe à une rixe mais où son père est assassiné sous ses yeux. N'ayant plus d'autre choix, sa mère décide de fuir le pays pour un pays d'Europe de l'Ouest mais ne pouvant donner que le prix d'un passage, sa mère la confie à une passeuse qui l'abandonne en plein milieu d'une ville. C'est de là que va partir le témoignage de Régina.
Ce roman montre les difficultés politiques d'un nouveau pays et surtout la montée des intégrismes dans ces nouvelles démocraties : le passage de l'ère soviétique à l'indépendance s'avère être le plus souvent une tragédie plutôt qu'une libération et une émancipation. Le livre dénonce également les violences faites aux minorités de ces pays. De même, il s'attarde sur la fin du récit à l'impossibilité physique pour les réfugiés d'un retour dans leur pays d'origine.
Le récit est d'autant plus poignant qu'il emploie la première personne du singulier, ce qui lui donne toute sa force et son intensité.
Plus sombre et dramatique que le très beau roman d'Anne Laure Bondoux, le temps des miracles, le roman met à jour la tragédie que vivent les minorités dans l'ancien bloc de l'Est et notre incapacité à faire face à leur afflux et à leurs situations.
Un livre aussi bien à conseiller aux jeunes qu'aux adultes.
Elle a 14 ans quand l'Ouzbékistan devient indépendant. D'origine arménienne et de langue russe, sa famille est pourchassée devant le fanatisme grandissant de ce nouveau pays. Son père perd son travail, les cours ne sont plus dispensés qu'en Ouzbek, ce qui est un terrible handicap pour une partie des élèves et les habitants pro-russes sont persécutés par la milice.
C'est dans ces conditions qu'elle échappe à une rixe mais où son père est assassiné sous ses yeux. N'ayant plus d'autre choix, sa mère décide de fuir le pays pour un pays d'Europe de l'Ouest mais ne pouvant donner que le prix d'un passage, sa mère la confie à une passeuse qui l'abandonne en plein milieu d'une ville. C'est de là que va partir le témoignage de Régina.
Ce roman montre les difficultés politiques d'un nouveau pays et surtout la montée des intégrismes dans ces nouvelles démocraties : le passage de l'ère soviétique à l'indépendance s'avère être le plus souvent une tragédie plutôt qu'une libération et une émancipation. Le livre dénonce également les violences faites aux minorités de ces pays. De même, il s'attarde sur la fin du récit à l'impossibilité physique pour les réfugiés d'un retour dans leur pays d'origine.
Le récit est d'autant plus poignant qu'il emploie la première personne du singulier, ce qui lui donne toute sa force et son intensité.
Plus sombre et dramatique que le très beau roman d'Anne Laure Bondoux, le temps des miracles, le roman met à jour la tragédie que vivent les minorités dans l'ancien bloc de l'Est et notre incapacité à faire face à leur afflux et à leurs situations.
Un livre aussi bien à conseiller aux jeunes qu'aux adultes.
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