Ce jeudi, je voulais partager avec vous le roman de fantasy " La piste des cendres" d'Emmanuel Chastellière
Le roman est la suite de "L'empire du léopard" mais il peut facilement se lire indépendamment puisque les événements se déroulent une vingtaine d'années après et que des clés de compréhension émaillent le récit en fonction des besoins.
L'intrigue se situe dans le royaume du nouveau Coronado, sorte d'univers parallèle aux pays d'Amérique latine de la conquête espagnole.
Le personnage principal, Azel, est métis. Ayant rompu ses attaches avec son père, riche propriétaire terrien, il ne s'est pas non plus rapproché de ses racines maternelles, préférant le métier solitaire de chasseur de primes.
Son destin bascule lorsque sa belle-mère lui demande d'accompagner 1 groupe d'esclaves au delà des frontières. Malheureusement, le voyage tourne au drame et Azel, fou de douleur, s'engagera dans la voix de la vengeance comme rédemption.
Si le lecteur peut être intimidé par l'épaisseur du roman - 480 p.- , les premières pages permettent de lever le doute :
Foisonnant de détails, d’actions et de retournements de situation, le roman est un roman épique. Mais il est à double entrée, car au delà de la quête de vengeance du début se substitue peu à peu la quête d'identité du héros et de toute la population indigène.
Le roman met aussi bien en scène les luttes de pouvoir des conquérants qui sont prêts à tous les coups bas pour asseoir une autorité qu'ils savent illégitimes. Car sans être lourd, l'auteur cherche à faire réfléchir le lecteur sur l'histoire de nos colonisations.
Pour les lecteurs traditionnels de fantasy, c'est aussi la promesse de découvrir un nouvel univers, où le fusil se substitue à l'épée, et les grands plaines arides aux tours gothiques.
Le personnage principal est pétri de doutes quant au bien fondé de ses actions. Les personnages secondaires, instigateurs ou suiveurs du destin d'Azel et du pays ont également de l'épaisseur.
Pour vous faire une idée, vous pouvez commencer le roman ici.
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