Le 6 janvier dernier est sorti, en format poche, le texte de Vanessa Springora, publié un an auparavant aux éditions Grasset : Le consentement.
Personnellement, je suis très attachée à toutes les formes artistiques, que peuvent prendre la libération de la parole des femmes (peinture, réseaux sociaux, Street-art, roman, BD, témoignage...).
Alors quand j'ai vu, sur la table de présentation, que ce livre était de retour...
Avec le bruit qu'il a fait à sa sortie, je ne vous raconterai pas ici le sujet, tout le monde le connaît.
Par contre, ce que je peux vous dire, c'est que c'est très bien écrit.
Qu'il faut être courageuse, combative, répondre à un besoin impérieux de survie pour écrire sur l'abus sexuel dont elle a été victime. Un témoignage pour elle, bien sûr, mais pour la société aussi.
C'est en effet ce qu'elle dira sur le plateau de la grande librairie quand Busnel montre un étonnement face à l’aveu de la déception de l'autrice de savoir que GM (Elle ne donnera que les initiales de Gabriel Matzneff tout au long du livre) n'a pas lu son témoignage.
Cette "prison de papier" n'est pas que pour l'éphébophile, cela va bien au delà.
Elle dépeint une époque où sous couvert de libération sexuelle, les dérives sont nombreuses et la complaisance des adultes (qu'ils soient du milieux médical, institutionnel, littéraire ou familial) difficiles à admettre...
Sa sortie en poche permettra à encore un plus grand nombre de lire ce livre. Les adolescents peuvent le lire également. "V." n'a que 13 ans à l'époque de sa rencontre avec G...
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