On y fait la rencontre de Yasuko, une jeune fille douce et intelligente. En âge de se marier, elle n'a aucun prétendant car, présente à Hiroshima lors de l'explosion nucléaire qui a détruit la ville le 6 août 1945, elle a été soumise aux irradiations, même si elle n'a développé aucun symptômes.
Cinq ans après, les entremetteuses souhaitent toujours en savoir davantage sur l'état de santé de la jeune fille. Pour faire taire une fois pour toutes les rumeurs, son oncle prend la plume, compile les carnets de ces années sombres et raconte.
A travers sa parole, c'est le récit de cette terrible journée et de celles qui ont suivi le bombardement d'Hiroshima qui se déroule sous nos yeux.
Comme toutes les villes des pays belligérants, les habitants de cette grosse bourgade portuaire, connaissent les alertes aériennes, les bombardements incessants.
Mais en ce jour du 6 août, une boule de feu s'abat sur la ville, d'une force sans nulle autre pareille, détruisant et dévastant tout sur son passage.
Dans un premier temps, l’ébahissement et l'incompréhension devant cette faucheuse surpuissante, laisse la place au désarroi des survivants face à la désorganisation nationale et aux effets secondaires encore plus dévastateurs.
Le récit de l'oncle de Yasuko est méthodique, simple, mais montre toute l'horreur vécue par les civils d'Hiroshima.
Pour compléter le roman, vous pouvez également regarder Lumière d'été, de Jean-Gabriel Périot.
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