Un peu à la façon des "livres dont vous êtes le héros", Paul Auster construit son dernier roman comme un récit aux multiples possibilités.
Ce qui est assez déroutant pour le lecteur car les chapitres se suivent sans se suivre véritablement.
Après un prologue qui met en place les principaux protagonistes, Archie Ferguson et sa famille, Paul Auster décline leur vie en 4 parcours possibles en fonction de leurs choix, des événements familiaux...
On peut donc difficilement lire de manière linéaire cette histoire de famille, ou plutôt ces histoires de familles.
Quatre parcours qui décrivent également les évolutions de la société américaine des années 50 comme dans la série TV "Mad men".
En fonction des succès ou des échecs de la famille ou d'Archie Ferguson lui-même, sa vie prendra des directions totalement différentes. On ne dit pas qui tire les fils du destin, mais les conséquences des actes commis par les hommes, doublés des coups du hasard, emmènent Archie sur des rivages accueillants ou pas.
Paul Auster ne dicte pas au lecteur sa façon de lire : linéaire ou aléatoire ; il lui laisse le choix comme pour lui signifier qu'il est responsable de ses actes de lecture.
Mais de manière aléatoire ou pas, le récit de la vie de la famille d'Archie Ferguson, s'écoule en prenant comme point de repère les grands événements de l'histoire des Etats-Unis.
En reposant le roman, j'ai pensé également à cette autre lecture "puzzle, La vie mode d'emploi, de Georges Perec, non pas dans le récit mais dans la construction car comme le roman de Paul Auster, le lecteur peut choisir de lire les histoires de chaque appartement en suivant l'ordre des pages ou plutôt en sautant les chapitres pour assurer la continuité de la vie de famille.
Dans les deux cas, deux bons gros romans qui, en ces temps hivernaux, vous feront passer un agréable moment.
Paul Auster / 4 3 2 1, disponible dans nos rayons
Georges Perec / La vie mode d'emploi, disponible dans les rayons de la médiathèque départementale
Ce qui est assez déroutant pour le lecteur car les chapitres se suivent sans se suivre véritablement.
Après un prologue qui met en place les principaux protagonistes, Archie Ferguson et sa famille, Paul Auster décline leur vie en 4 parcours possibles en fonction de leurs choix, des événements familiaux...
On peut donc difficilement lire de manière linéaire cette histoire de famille, ou plutôt ces histoires de familles.
Quatre parcours qui décrivent également les évolutions de la société américaine des années 50 comme dans la série TV "Mad men".
En fonction des succès ou des échecs de la famille ou d'Archie Ferguson lui-même, sa vie prendra des directions totalement différentes. On ne dit pas qui tire les fils du destin, mais les conséquences des actes commis par les hommes, doublés des coups du hasard, emmènent Archie sur des rivages accueillants ou pas.
Paul Auster ne dicte pas au lecteur sa façon de lire : linéaire ou aléatoire ; il lui laisse le choix comme pour lui signifier qu'il est responsable de ses actes de lecture.
Mais de manière aléatoire ou pas, le récit de la vie de la famille d'Archie Ferguson, s'écoule en prenant comme point de repère les grands événements de l'histoire des Etats-Unis.
En reposant le roman, j'ai pensé également à cette autre lecture "puzzle, La vie mode d'emploi, de Georges Perec, non pas dans le récit mais dans la construction car comme le roman de Paul Auster, le lecteur peut choisir de lire les histoires de chaque appartement en suivant l'ordre des pages ou plutôt en sautant les chapitres pour assurer la continuité de la vie de famille.
Dans les deux cas, deux bons gros romans qui, en ces temps hivernaux, vous feront passer un agréable moment.
Paul Auster / 4 3 2 1, disponible dans nos rayons
Georges Perec / La vie mode d'emploi, disponible dans les rayons de la médiathèque départementale
Commentaires
Enregistrer un commentaire