Deux semaines de lecture et 2 belles découvertes littéraires qui mettent en avant le destin tragique des populations indigènes :
Le premier roman "Le dernier quartier de lune" de Zi Jian Chi.se déroule dans le grand nord asiatique chez la tribu des Evenks : Alors que les derniers membres de sa tribu partent pour se sédentariser dans une ville à quelques kilomètres de leurs terres, une vieille femme, au crépuscule de sa vie, se souvient de l'histoire de sa famille et de son clan. Des années 1900 à 1990, elle brosse un portrait sans
Dans un style complètement différent, ce roman s'attache à faire partager aux lecteurs le voyage ultime d'un père et son fils dans les montagnes canadiennes. Dans ses derniers souffles de vie, le père raconte sa vie rude d'adolescent métis, le mépris dont il a fait l'objet, de l'oubli de ses origines et sa lente descente aux enfers lorsqu'il a perdu la femme qu'il aimait. En contrepoint, le garçon partage sa conception de la vie basée sur l'héritage de la nation obijwé, que son père adoptif lui a inculqué.
En toile de fond de ces deux récits, les deux questions récurrentes sont celles de la disparition des modes de vie indigènes, de leur impact sur les "natives" et de la réappropriation lente de ceux -ci par les jeunes générations.
Ce type de combat entre traditions et modernité se retrouvent aussi dans les récits policiers de Tony Hillerman pour les plus anciens et de James Welch par exemple.
Le premier roman "Le dernier quartier de lune" de Zi Jian Chi.se déroule dans le grand nord asiatique chez la tribu des Evenks : Alors que les derniers membres de sa tribu partent pour se sédentariser dans une ville à quelques kilomètres de leurs terres, une vieille femme, au crépuscule de sa vie, se souvient de l'histoire de sa famille et de son clan. Des années 1900 à 1990, elle brosse un portrait sans
concession de la vie de sa tribu. Elle décrit l'inexorable déclin des traditions et de la disparition de l'harmonie des hommes avec la nature.
En quatre saisons, elle dépeint les us et coutumes de ce clan, éleveur de rennes, rattrapé par les invasions et surtout par le recul de la forêt. Avec elle disparait également tout le monde des Esprits.
Roman majestueux, le lecteur devient spectateur de cette vie rude et complètement liée à la nature environnante.
Le second roman "Les étoiles s'éloignent à l'aube" de Richard Wagamese se déroule dans le grand nord américain.
Dans un style complètement différent, ce roman s'attache à faire partager aux lecteurs le voyage ultime d'un père et son fils dans les montagnes canadiennes. Dans ses derniers souffles de vie, le père raconte sa vie rude d'adolescent métis, le mépris dont il a fait l'objet, de l'oubli de ses origines et sa lente descente aux enfers lorsqu'il a perdu la femme qu'il aimait. En contrepoint, le garçon partage sa conception de la vie basée sur l'héritage de la nation obijwé, que son père adoptif lui a inculqué.
Au contraire du premier roman, c'est grâce à la jeune génération que les coutumes indiennes seront sauvées et préservées.
Ce roman est celui du pardon mais aussi du retour aux sources.
En toile de fond de ces deux récits, les deux questions récurrentes sont celles de la disparition des modes de vie indigènes, de leur impact sur les "natives" et de la réappropriation lente de ceux -ci par les jeunes générations.
Ce type de combat entre traditions et modernité se retrouvent aussi dans les récits policiers de Tony Hillerman pour les plus anciens et de James Welch par exemple.
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