Trente-six chandelles de Marie-Sabine Roger




 C'est toujours un plaisir d'ouvrir un nouveau roman de Marie-Sabine Roger.

Dans celui-ci, Mortimer Decime, jeune homme âgé de presque 36 ans, attend la mort avec flegme et résignation. Il faut dire que c'est le dernier représentant mâle de la lignée Decime, hantée par une vieille malédiction, qui fait trépasser les héritiers à cet âge là dans des circonstances assez bizarres.


Sauf que le jour J, à l'heure fatidique, rien ne se passe ; Mortimer a beau tourner le problème dans sa tête, il est toujours bel et bien vivant. S'étant préparé toute sa vie à ce destin funeste, il ne sait plus comment réagir. 
C'est alors qu'entrent en scène ses deux seuls amis, Paquita, une blonde plantureuse et son mari, Nassardine, philosophe à ses heures :  ils vont l'accueillir à bras ouverts dans leur petit pavillon. Le traitant comme l'enfant qu'ils n'ont jamais eu, ils vont lui donner, chacun à sa façon le goût de vivre et d'aimer les autres. 
Cet épisode donne  l'occasion pour Mortimer d'ouvrir l'album de la famille : lui qui ne s'est jamais projeté dans l'avenir à cause de cette bête malédiction, revient tour à tour sur son enfance, et sur sa non vie. Effectivement, à quoi bon s'engager lorsqu'on connait l'heure de sa mort ? Mais maintenant  qu'il est bien vivant, que va-t-il faire du reste de son existence ? Et si la réponse venait d'une fille pleurant sur un banc ?

Ce roman est une petite perle de bonheur, où à chaque page nous est contée une petite fable de vie. 
Car, la vie vaut d'être vécue, pleinement et joyeusement, où les tracas du quotidien sont surmontés par l'amitié et l'optimisme.

Belle découverte de cette rentrée littéraire.



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  - Bon rétablissement
  - La tête en friche

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