Lors d'une de nos lectures pique-nique, nous avons évoqué avec Mr Kowalyszin, maire de Chaumont le dernier roman de Daniel Pennac. En effet, sa lecture l'avait dérouté.
Comme les vacances s'approchaient à grands pas, je lui ai promis de le lire et de donner dans ces pages le fruit de mes réflexions.
C'est un roman qui se lit facilement car l'humour et la gravité du propos sont savamment dosés.
Pour faire court, Daniel Pennac s'identifie à un corps qui livre de 12 à 87 ans ses humeurs, ses joies et ses petits tracas quotidiens sous forme de journal. Ses pensées sont soit journalières, soit entrecoupées de longs silences correspondant à des moments de vie. On y rencontre non seulement le corps du narrateur mais aussi ceux de ses proches et celui de l'histoire :
"Mai 68 : la rue serait-elle en train d'écrire le journal du corps ?" (p.211)
C'est ainsi que ce qui n'aurait pu être qu'un catalogue de petits bobos et de tracas corporels est une vaste fresque humaniste.
Ici, pas d'hypocondrie, de langue de bois ou d'affect, mais plutôt un panorama quasi exhaustif de ce qui donne la densité d'un corps, de sa lente maturation et de son déclin trop vite arrivé.
Si vous avez aimé, vous pouvez également lire :
- Philip Roth / Un homme
- Annie Ernaux / Les années
Comme les vacances s'approchaient à grands pas, je lui ai promis de le lire et de donner dans ces pages le fruit de mes réflexions.
C'est un roman qui se lit facilement car l'humour et la gravité du propos sont savamment dosés.
Pour faire court, Daniel Pennac s'identifie à un corps qui livre de 12 à 87 ans ses humeurs, ses joies et ses petits tracas quotidiens sous forme de journal. Ses pensées sont soit journalières, soit entrecoupées de longs silences correspondant à des moments de vie. On y rencontre non seulement le corps du narrateur mais aussi ceux de ses proches et celui de l'histoire :
"Mai 68 : la rue serait-elle en train d'écrire le journal du corps ?" (p.211)
C'est ainsi que ce qui n'aurait pu être qu'un catalogue de petits bobos et de tracas corporels est une vaste fresque humaniste.
Ici, pas d'hypocondrie, de langue de bois ou d'affect, mais plutôt un panorama quasi exhaustif de ce qui donne la densité d'un corps, de sa lente maturation et de son déclin trop vite arrivé.
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